La démarche qualité
La qualité est la conformité aux exigences. Elle repose sur la prévention, a le O-défaut pour standard et se mesure par le prix de la non-conformité.
Les outils de la démarche qualité
- la créativité et notamment le brainstorming, le diagramme cause-effets (ou diagramme d’Ishikawa), le traitement de séries statistiques, le diagramme de Pareto, la représentation graphique, l’étude de processus, la Méthodologie de projet : démarche de réflexion préalable puis PERT, GANTT, tableau de décision...
- Poka-yoke ou systèmes détrompeurs (Shigéo Shingo) = système de contrôle de la qualité détecteurs d'erreurs qui aboutit au zéro-défaut ; l'observation active permanente (OAP), parfois dans le cadre de cercles de qualité ; certification qualité (Iso = organisation internationale de normalisation) ou assurance qualité (pe suivre les normes afnor)
_ Le JAT (juste à temps) = gestion en flux tendus ou zéro-stock. R. J. Schonberger (1937-, américain), a introduit le procédé du JAT ainsi que d’autres techniques de production japonaises. Taiichi Ohno est à l’origine du toyotisme, du JAT, du kanban et du jidoka (autoactivation de la production
_ Le Kanban est un principe d'autorégulation du système de production reposant sur le déclenchement automatique des ordres de fabrication et d'enchaînement des différents segments du processus. L’ensemble du processus de production traite les produits par lots. On associe à chaque lot une carte (kanban). Dès qu’un lot quitte un poste de travail pour avancer dans le cycle de production, sa carte est envoyée au poste précédent pour que l’approvisionnement du lot suivant se fasse.
_ SMED, développé par Shigéo Shingo = changement rapide (en moins de 10 minutes) des outils sur une chaîne de production. Il permet dans le cadre d’une production linéaire de varier les produits, comme dans le cadre de la production discontinue et de produire une multitude de produits par petites quantités avec la même organisation linéaire de la production.
La qualité est essentielle pour obtenir des marchés, réaliser des économies (coût de la non-qualité : 10-15% du CA ; Environ 7 % du PIB français), favorise l’introduction de nouvelles technologies et constitue un enjeu social pour toute l’entreprise (qualité de vie au travail).