Du contrôle de la qualité à la qualité totale

Révolution socio-organisationnelle de la qualité en France : commence par l’OST qui instaure la fonction de contrôle, relayé par des lois pour la QVT (qualité de vie au travail,  puis les cercles de qualité et enfin qualité totale.
La qualité totale est un concept des années 1980. Ce sont des conceptions larges de la qualité : fonctionnement, garantie, prestige. Responsable avec JURAN de l’introduction de la philosophie de la qualité dans l’industrie japonaise après la guerre et ses ravages, le statiticien américain E. DEMING (1900-) est à l’origine du mouvement japonais pour la qualité. Ses méthodes sont celles d’un statisticien (il est ingénieur en électricité et travailla à Hawthorne) mais il s’intéresse à la qualité du point de vue du facteur humain. Il considère le consommateur comme l’élément le plus important de la ligne de production. Grand succès avec Nashua, appliqué aussi par la firme Jaguar au début des années 1980. Pour JM JURAN, la qualité est l’aptitude à l’usage, forte dimension humaine. La qualité totale ne se délègue pas. Leurs idées n’ayant pas reçu d’écho aux Etats-Unis, Deming et Juran se sont exilés au Japon où ils ont contribué à l’essor du pays et parallèlement au déclin des Etats-Unis, recevant même de l’Empereur Hiro-Hito l’ordre du mérite japonais.

Autres concepts

K. ISHIKAWA : les cadres doivent s’impliquer eux-mêmes dans la qualité.

A.V. FEIGENBAUM : TQC (Total Quality Control = zéro défaut) : qualité à tous les stades de la production, méthode de recherche du 0-défaut impliquant tous les salariés.